La jeunesse c’est une ivresse continuelle, c’est la fièvre de la raison
La Rochefoucauld
La jeunesse n’est pas un âge, c’est un climat du cœur
Sertilanges
Ô ma jeunesse, ma jeunesse, pourquoi m’avez-vous abandonné et pourquoi faut-il nous quitter avant que de nous être bien connus ?
Georges Maze
Si en ma jeunesse je n’ai pas mangé de vache enragée,
c’est qu’en ce temps-là j’étais végétarien
Bauer
Hé Dieu, si j’eusse étudié
Au temps de ma jeunesse folle,
Et à bonnes mœurs dédié,
J’eusse maison et couche molle.
Mais quoi, je fuyais l’école
Comme fait le mauvais enfant.
En écrivant cette parole,
A peu que le cœur ne me fends
François Villon
Et puis aussi, quelle chose curieuse : la jeunesse. J’aime ma jeunesse, je pense que c’est un cadeau miraculeux, qu’il faut en jouir, la respirer, boire son parfum et se blesser à ses épines. Mais vous, vous avez peur de la jeunesse. A vingt ans, avoir peur de la jeunesse, je ne puis concevoir tare plus terrible.
Robert Brasillach
Les sept couleurs
Déjà, leur mélancolie future faisait partie de leur plaisir présent, s’installait au centre, et, musique invisible, prévenait en sourdine qu’un seul été encore, peut-être deux, peut-être trois, leur offriraient les merveilles gratuites de la jeunesse, et qu’il faudrait songer ensuite à être sages.
Robert Brasillach
Le marchant d’oiseaux
Je veux que tu saches, que je sais, que les malheurs sans causes de nos quinze ans sont les plus importants. Ils nous ouvrent les portes du Monde et de nous-mêmes. Plus tard, quand tu seras grand, sinon vieux, et que l’amertume te prendra pour une femme ou un ami infidèle, souviens-toi, oui, souviens-toi du temps béni où tu versais des larmes comme la rosée du matin. La jeunesse est un luxe, use, abuse d’elle. Plus tu la fatigueras, plus elle sera immense…
Pascal Jardin
Le nain jaune
La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme.
Paul Claudel