Jusqu’au XVIIe siècle, trafic est synonyme de « négoce ».
Par la suite il désigne un commerce illicite, sens qui perdure aujourd’hui dans « trafic d’influence, trafic d’armes, d’esclaves, etc. ».
Le second sens, celui de mouvement, de flux, apparaît plus tardivement et vient de l’anglais traffic, lui-même issu du français moyen par une sorte de métonymie. Il s’applique au commerce impliquant un mouvement entre argent et marchandises. On parle de trafic ferroviaire, maritime, aérien etc. En anglais traffic désigne également une circulation automobile dense.
L’utiliser dans ce sens constitue un anglicisme à proscrire !